Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 15:54

Hello Paris !

Le taux de fécondité mesure la confiance en l’avenir. Mais devenir parent, c’est revivre son passé. Dans une note de Boulet1, un trentenaire projeté vingt ans en arrière s’angoisse à l’idée de recommencer son enfance : « j’veux pas tout refaire ! J’ai pas le courage ». Or c’est bien à cela que sont appelés les parents. Et, bien pire, c’est passivement qu’ils auront à recommencer cette vie, puisqu’elle sera menée par leur enfant. Leur seul avantage est d’être adulte. L’idée de devoir revivre sa vie peut effrayer, et constituer un puissant motif pour faire des enfants. C’est finalement un test2 pour déterminer ce qu’on pense de sa vie.


1Note du 3/02/2013. Boulet avait déjà parlé de l'éternel retour dans la note du 18 mai 2005.
2Voici le texte de Nietzsche :
“Et si un jour ou une nuit, un démon se glissait furtivement dans ta plus solitaire solitude et te disait : «Cette vie, telle que tu la vis et l’a vécue, il te faudra la vivre encore une fois et encore d’innombrables fois ; et elle ne comportera rien de nouveau, au contraire, chaque douleur et chaque  plaisir et chaque pensée et soupir et tout ce qu’il y a dans ta vie d’indiciblement petit et grand doit pour toi revenir, et tout suivant la même succession et le même enchaînement – et également cette araignée et ce clair de lune entre les arbres, et également cet instant et moi-même. Un éternel sablier de l’existence est sans cesse renversé, et toi avec lui, poussière des  poussières ! » – Ne te jetterais-tu pas par terre en grinçant des dents et en maudissant le démon qui parla ainsi ? Ou bien as-tu vécu une fois un instant formidable où tu lui répondrais : « Tu es un dieu et jamais je n’entendis rien de plus divin ! » Si cette pensée s’emparait de toi, elle te métamorphoserait, toi, tel que tu es, et, peut-être, t’écraserait ; la question, posée à  propos de tout et de chaque chose, «veux-tu ceci encore une fois et encore d’innombrables fois ? » ferait peser sur ton agir le poids le plus lourd ! Ou combien te faudrait-il aimer et toi-même et la vie pour ne plus aspirer à rien d’autre qu’à donner cette approbation et apposer ce sceau ultime et éternel ?”
Friedrich Nietzsche, Le Gai Savoir, § 341, trad. P. Wotling, Flammarion, coll. «GF»
Partager cet article
Repost0
25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 18:01

Hello Paris !

Je vais la faire courte. Un agent est irrationnel s'il veut ce qu'il croit être irréalisable. Mais il est aussi impossible, sauf cas pathologique, de vouloir ce que l'on sait être irréalisable. Les cas où l'on peut qualifier  d'irrationnel un agent sont donc rares. De ce point de vue, par exemple, je refuse de tenir pour irrationnel un intégriste religieux ; celui-ci est loin d'être un philosophe pour autant.

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 16:14

Hello Paris !

alors j'aimerais préciser que si je me tais, c'est que je garde pour moi ce que j'ai à dire, que je me demande bien comment je pourrais le dire, et qu'au final, je me demande bien si j'ai quelque chose à dire. A tous ceux qui parlent, qui ont écrit, qui publient, et ils sont une minorité, et ça les occupe en partie, en très petite partie seulement, je dis que moi, ma vie, c'est déjà une écriture, et qu'à moi ça me parle. Je leur rappelle, je tiens à leur rappeler, qu'ils font comme moi, à tout point de vue. On est tous pareils, même si je veux éviter de parler à la place des autres. Mais les autres, ils font comment, eux ? Si jamais tout est blanc, sans ligne écrite, on fait comment ? Moi je leur fais confiance. Je me doute bien qu'ils écrivent leur vie avec leur vie. Je refuse à quiconque le droit de contester cette confiance. Les gens, c'est tous sauf des imbéciles. Ils savent. Ils savent se débrouiller avec la vie, il savent ce qui leur convient et ce qui fait sens pour eux. Et qu'est-ce qu'ils iraient dire ? Pour eux, c'est inutile de parler. Les choses importantes, ils savent où est elles sont, à quoi bon en faire des discours ? Alors peut-être que pour toi, c'est dénué de sens, c'est sans intérêt, mais c'est juste que tu es mal placé pour en parler, parce que comme tout le monde toi tu penses que ta vie est plus cool que celle des autres. Mais regarde-toi, même la vie de ceux que tu admires, tu la refuserais s'il fallait l'échanger contre la tienne. Mais qu'est-ce que tu as de plus que les autres ? Qu'est-ce qui te sauve ? La seule chose que tu peux opposer au jugement qui te condamne, c'est seulement que tu sais ce qui importe pour toi. C'est comme ça. Alors peut-être qu'on laisse tout ça sous silence. Peut-être qu'on manque de temps pour le coucher sur le papier, mais voilà quoi, on a d'autres urgences, c'est pas comme si on était payé à rien faire. Moi, en tout cas, comme tout le monde, je fais de mon mieux pour mener ma barque. Alors le livre de bord pourrait être mieux tenu, on est d'accord, mais ça vogue quand même. D'ailleurs, il y aurait quelque chose de porno à vouloir exprimer ce qui importe le plus. Parce que de quel droit on irait imposer aux autres ce à quoi l'on tient le plus ? C'est seulement quand on est un peu détraqué qu'on se risque à exposer sa vie aux autres. L'exhibition de l'intime, c'est un truc d'ado, même s'il s'agit d'ado attardés. Ou alors il faut avoir été victime d'un truc grave. Autrement on reste discret, ça protège, et puis c'est aussi une question de respect pour les autres, parce qu'ils ont pu morfler aussi et que ça pourrait leur déplaire de voir ça étalé au grand jour. Même les grandes joies, tellement on aurait peur de gâcher la fête en laissant tout s'éventer, on préfère quelque fois les garder pour soi.

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 19:51

Hello Paris !

peut-on s’améliorer ? Je crois que la philosophie doit aborder ce genre de questions. Je crois que chaque philosophe, s’il est digne de ce nom, devrait s’intéresser d’abord à sa personne. Pour moi, la philosophie c’est autre chose que l’ensemble du savoir, autre chose que l’architecture des sciences, autre chose que la théorie des généralités, autre chose que la recherche du fondement, autre chose qu’un ensemble de faux problèmes, autre chose que la création de concepts, autre chose que la lecture de livres de philosophie, autre chose que la discussion profane sur des problèmes bientôt résolus scientifiquement... Moi je fais de la philosophie pour moi. La philosophie, c’est un outil, c’est un moyen. Ça m’aide faire ce que je veux. Je crois même que la philosophie a toujours été ça en fait. Alors maintenant, peut-on s’améliorer ? J’ai des défauts : est-ce qu’on peut éliminer ses défauts ? Ca me paraît difficile : un de mes défauts c’est la peur du flic. Même avec beaucoup d’efforts, je vois mal comment je pourrais arrêter d’avoir peur quand on contrôle mon identité. D’ailleurs, ces défauts, c’est moi aussi. Je suis un diamant : un défaut c’est une facette, je suis ainsi faite. Renoncer à mes défauts, ce serait renoncer à moi-même. C’est comme un lascar : il en a marre d’être de la racaille mais en même temps c’est par ça qu’il se définit. Bref, si tu as un défaut, c’est mort : tu fais ce que tu veux tu l’auras toujours. L’idée c’est d’éviter que ce défaut se manifeste beaucoup.

Partager cet article
Repost0
13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 22:25

Hello Paris,

bon, à première vue on peut écrire ce qu'on veut sur internet, les gens se laissent monter dessus comme des poneys. Du coup je dois faire moi-même les questions et les réponses.

Je crois qu'on peut choisir la façon de mener sa vie. Je crois par exemple que certains voudront mener une vie chrétienne, alors que d'autres voudront mener une vie rationnelle, ou d'autres encore une vie conforme à la tradition. On peut également vivre selon ses impulsions.

Une objection serait de dire que ce choix est une illusion. Par exemple, on croit vouloir mener une vie chrétienne, alors qu'en vérité on a tout simplement peur de vivre, et on se réfugie dans la religion. On croit qu'on veut vivre selon la raison et en fait, la raison sert uniquement à justifier ses passions. Supposons que ce soit l'inconscient freudien qui dirige nos vies : dans ce cas, il est impossible de choisir la façon de mener sa vie, puisque c'est l'inconscient qui nous impose notre façon de vivre. Ma réponse, c'est que bien sûr on peut se tromper sur ce qu'on croit être ses choix existentiels, mais je doute que ce soit toujours le cas. Autrement dit, il est possible de choisir la façon de mener sa vie, même s'il arrive parfois qu'on se trompe sur la vie qu'on mène.

Une autre objection, c'est que l'âme est insondable : il est impossible de savoir pourquoi on entreprend telle action. C'est par exemple ce que dit Kant à propos de la morale : il est impossible de savoir si on agit par respect pour la loi morale ou bien parce que c'est gratifiant de jouer au héros. Comme on ignore pourquoi on agit, prétendre choisir sa façon de vivre est illusoire. Là, ma réponse, c'est que même si on ignore pourquoi on agit de telle ou telle manière, en tout cas on agit d'une certaine manière. Peut-être que je vis en chrétienne parce qu'en réalité j'ai peur d'affronter la vie : même dans ce cas, je vis en chrétienne. 

 

Partager cet article
Repost0
11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 22:10

Hello Paris !
bon, comme tout le monde a admis sans problème qu'il y avait une manière de vivre chrétienne, j'essaie maintenant de répondre à la question de savoir comment juger de la conformité d'une vie au christianisme. Premier problème : une manière de vivre obligerait à penser sans arrêt à la maxime qu'on veut suivre. Par exemple, si je veux vivre en chrétienne, il faudrait que je pense sans arrêt à vivre selon la foi. Ca paraît impraticable: dans la vie, il est impossible d'avoir toujours à l'esprit la maxime générale de ses actions. Par exemple, si quelqu'un avait pour maxime de vivre selon sa raison (ni vue ni connue, je te l'introduis en douceur, comme avec ta mère), il faudrait qu'avant chacun de ses actes, il se demande s'il est conforme à la raison. C'est impossible de penser tout le temps à la maxime générale de son action. Mais faut-il alors renoncer à l'idée qu'il y a des manières de vivre ? La solution, c'est de se dire que l'action doit au moins être conforme à la maxime générale. Par exemple, si tu as pour maxime d'augmenter ta richesse, la condition sine qua non pour que tu vives selon cette maxime, c'est que tu évites les actions qui t'empêchent de devenir riche. Du coup, tu peux penser à autre chose qu'à ta maxime. C'est comme une danse : on danse sans penser qu'on danse. Pour bien danser, il faut vouloir bien danser, mais on dansera mal si on se dit sans arrêt : "je veux bien danser, je veux bien danser". Même dans une battle, il vaut mieux éviter de se dire : "je veux mieux danser qu'elle", parce qu'alors on risque de manquer d'inspiration. Bref, on peut agir conformément à une maxime sans forcément l'avoir à l'esprit.

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 22:02

Hello Paris !

ma dernière note (qu'est-ce qu'une vie chrétienne?) est vraiment passée comme une lettre à la poste. Tout le monde paraît avoir admis sans problème qu'il était possible de mener chrétiennement sa vie. Conclusion : tout le monde paraît admettre qu'il existe différentes façons de mener sa vie. Ca arrange mes petites affaires, c'est parfait pour moi tout ça. Alors je continue, profitez, la douloureuse viendra à la fin. Bon alors c'est quoi une façon de mener sa vie ? Quand on agit universellement selon une même maxime, alors cette maxime est une manière de vivre. Une maxime, c'est l'idée que nous nous faisons du but que nous poursuivons. Par exemple, si je veux déménager dans un quartier où les écoles ont une bonne réputation, ma maxime est : "je veux garantir l'éducation de mes enfants". Si je change d'emploi pour un meilleur salaire, ma maxime est : "je veux être plus riche". On peut trouver des maximes générales, qui guident l'ensemble d'une vie. Par exemple, "je veux être célèbre", "je veux suivre la tradition", "je veux passer ma vie à apprendre". Franchement, là, c'est facile ce que j'écris, même si on a raté son premier flocon on peut comprendre. Du coup, c'est quoi la façon chrétienne de mener sa vie ? Tout simplement, c'est faire répondre tous ses actes à la maxime de la foi. C'est suivre en tout la maxime : " je veux agir conformément à la foi". Et c'est bien cool.

Partager cet article
Repost0
9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 23:04

Hello Paris !

la vie chrétienne est-elle distincte des autres façons de vivre ? Si je vis selon la foi, est-ce que je mène une autre sorte de vie que si j’avais choisi de vivre « comme tout le monde », ou selon une tradition plus ancienne, ou selon la philosophie, ou selon la vertu, ou le vice ? J’imagine qu’on choisit de vivre une vie chrétienne : il y a une « vocation ». Mais la vocation me paraît insuffisante pour garantir qu’on mène correctement une vie chrétienne : si je décide de mener une vie chrétienne, et qu’aussitôt j’accepte une invitation à une orgie athée, ma vie chrétienne démarre bien mal. En plus de l’intention de vivre chrétiennement, il faut s’attacher dans sa vie de tous les jours à vivre selon la foi. L’intention est le début de la vie chrétienne. L’intention de marcher est antérieure au mouvement, en revanche la vocation chrétienne fait bien partie de la vie chrétienne : on peut dire que je vis selon la foi si j’en ai l’intention, mais que je vis mal ma vie chrétienne si je m’en tiens seulement à cette intention, sans chercher à la mettre en application. On peut rater sa vie chrétienne : cela signifie qu’on aura vécu selon la foi, mais mal. Autre chose : quand on mène une vie chrétienne, c’est bien de sa vie dont on parle. On choisit mener l’ensemble de sa vie selon la foi : on regarde sa vie, et on décide de la placer sous la foi. L’ensemble de sa vie, bien entendu, cela peut s’entendre sur la durée, mais aussi et surtout en intensité : c’est tous les aspects présents de l’existence qui doivent être vécus selon la foi.

Pour résumer : 

1. Vivre selon la foi, c’est mener l’ensemble de sa vie selon la foi

2. Vivre selon la foi, cela commence par l’intention de vivre selon la foi.

3. Vivre selon la foi, c’est mener plus ou moins bien une vie chrétienne.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 12:13

Hello Paris !

Alors là c'est trop grave ce que j'ai à dire, il y a urgence là !!! Alors voilà, je déteste les marchés !!! On est d'accord, pour la bourse, ça va, mais là, je parle du marché en bas de la rue, avec les feuilles de salade par terre là. Mais ça sert à quoi en vrai ? A part les petites vieilles qui aiment parce qu'elles y voient des pommes plus ridées qu'elles, franchement, c'est quoi le but ? C'est un truc à touristes c'est ça ? Ca fait "France" ? Non mais franchement, vous trouvez pas que le boucher, la poissonnière, ils ont tous la moustache à voter pour Marine Le Pen ? Le pire c'est que c'est que des bobos qui y vont. Je crois qu'ils kiffent surtout à la fin, quand il y a une pauvre tanj et sa fille qui récupèrent ce qu'elles peuvent, c'est tellement "développement durable", de la pure décroissance, brandée recyclage. Moi je trouve ça drôle parce que les bobos on les croise moins à Max Dormoy eux. C'est tellement plus facile d'être de gauche quand on habite à Neuilly... Elle est là l'hypocrisie. C'est comme ceux qui mangent du bio. En fait pour acheter du bio il faut déjà être assez blindé. En gros tu achètes du bio quand tu peux te payer un hummer. C'est évident quoi, les marchés bios, ça existe seulement grâce à tout le reste : Cofiroute, Areva, TF1, l'Aéroport Charles de Gaulle, Carrouf et Auchan, Bill Gates, et tout ça comme la clope qui nous fait rire et crever. Pour un seul qui vit bio, il en faut dix qui vivent comme des porcs, alors elle est où la logique ?

Allez, big up to the crowd, régalez-vous mes cochons !

Partager cet article
Repost0
16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 21:26

Hello Paris !

On va se faire une jolie fin du monde. Ben si, c’est la fin du monde, c’est clair. Il y a plein de catastrophes naturelles, on approche de 2012, ceux qui gouvernent sont corrompus. Par exemple j'ignore si c’est vrai mais on lit partout dans les journaux que Sarkozy a accepté de l’argent de Khadafi pour financer sa campagne électorale. Ca veut dire que les gens ont perdu confiance. En plus c’est bientôt 2012 alors. Bon c’est la fin du monde et alors ? Moi je dis : faut profiter. Mais oui ! Eclatez-vous ! Sincèrement, il en faut plus pour m'effrayer. Une fin du monde, ça veut dire un autre monde. Dans OSS117, c’est dans le dernier, celui qui est à Rio, si je me souviens bien, Jean Dujardin il demande : pourquoi les hippies veulent changer le monde, il est très bien comme ça le monde ? La barre de rire quand j’ai entendu ça ! Ce film moi j’ai bien goleri, sauf si on est chinois je crois, là c’est moins drôle. Bon, il y a des blagues sur les juifs mais ça va, c’est moins méchant, par contre sur les Chinois je me demande... Dans le premier, ça allait, les Arabes ils étaient bien. Enfin c’est mon avis, il faudrait que je demande au Schmuck ce qu’il en pense, aucune importance je me comprends. Alors si j’en reviens à ce que je voulais dire on est d’accord, le monde, il est plutôt moyen, alors on perd quoi à en changer ? Ok, ce serait une illusion de penser que ça sera mieux après hein, mais ça continuera. Alors je crois qu’il faut faire la fête, mais autrement que comme si c’était la dernière fois qu’on se voyait alors on casse tout. C’est autre chose que mettre le feu avant de partir, le délire il est ailleurs. Je veux dire : ça va continuer, on est encore là. C’est peut-être parce que je suis une meuf que je pense comme ça. C’est parce que je peux porter la vie, alors je sais que ça peut continuer. Les meufs elles ont ça au moins : l’envie que ça dure encore. C’est pour ça que j’ai pas peur de la fin du monde. Même tout brûle autour de nous, je me souviens dans Jurassic park le prof de math il dit : la vie trouvera un chemin. Moi je crois ça : la vie trouvera un chemin. 

Allez, big up to the crowd, joyeuse fin du monde !

 

Partager cet article
Repost0